Rubalise

by Fil'O'Men

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Le cadavre exquis du Préfet bouge encore...

Des fils en aiguille retrouvés dans une botte de foin, ils s’en allèrent questionner leurs racines. Fin d’enregistrement de son premier album, porté par l’Embrun et par une binch avec Manu, Fil’O’men cassa le carcan de son rock carré, croquant sans caricaturer les critiques Trad’In.

Tambourins sans trompettes, violoneux et voix en cire, des écoutes en ternaire, toujours présents dans les temps fort, jamais bancals sur les rythmes impairs, ils maintinrent le cap du Grove sous l’égide de l’Ethno-Musico-Mazelier.

Partis un jour de mai à la rencontre des passeurs, les fils se sont délacés pour de nouvelles boucles. Sans se défiler ils se nouèrent autour d’une ré-création. Les thèmes traditionnels du Blues faisant partie de leurs racines, l’origine de leur thème traditionnel fut rapide à rubatiser.

Quand hier se mélange à demain, quand la saturation se mélange au rubato, quand les trois temps ne se comptent plus, quand les archets deviennent électroniques… il ne reste plus qu’à passer au mixeur le tout avec le sentiment du travail accompli, mais du devoir inachevé : prêcher la bonne parole du trad et en garder de bonnes méthodes de travail…

De père en Fil’O’men depuis 1821, vint le temps de grover dans les forges d’Adeth, en mode reverb « salle municipale » et de rappeler à la populace les vibes de Trad’In.

lyrics

Partie un jour de mai
Bien avant les moissons
Elle aimait voyager
Egarée ou plantée ?

Plus jamais vue au printemps
A la rencontre d'un jupon
Elle aimait, un temps
Mariée, cocue à l'affouage ?

Refrain :
L'arrêté du Préfet,
Arrêta l'bal... des faits :
Pour quelques poings perdus,
Plus jamais entendue

Brûlée sur le bucher
Effacée des évangiles
Elle aimait provoquer
Bouc dans l'troupeau du berger

Enrôlée pour les sept ans
Sans sens restée batailler
Elle aimait le silence
Tiraillée entre deux camps

Refrain :
L'arrêté du Préfet,
Arrêta l'bal... des faits :
Pour quelques poings perdus,
Plus jamais entendue

Peut-être une maladie
Tempête noire est passée
Elle aimait le vent
Emportant les dents du chanteur

Ou encore reste-t-elle tranquille
Au fond d'un gosier humecté
Elle aimait rejaillir
Sous l'niveau d'un fond d'tonneau

credits

released May 30, 2010
Stéphane Wyon / Fil'O'Men

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Fil'O'Men Briançon, France

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