1. |
Marco Dépressif
03:36
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Tu ressors ce boogie, tu n’en peux plus de lui,
La femme de sa vie, tu ne l’es qu’au lit.
Il boit il fume, ton moral fait l’enclume,
Il boit il fume, ton compte il déplume.
Oiseau de mauvais augure,
Oiseau de malheur, ironie du bonheur.
Marco dépressif, promoteur du malheur,
La cuvette des chiottes, pour seule auréole.
Élu au naufrage universel.
Laisser faire Lucifer, puis s’y faire.
Oiseau de mauvais augure,
Oiseau de malheur, ironie du bonheur.
Péniscope braqué sur la lune,
«Chérie on mange quoi ce soir ?»
Comme un ange en plein trou d’air,
L’étalon espère Amélie Poulain.
Oiseau de mauvais augure,
Oiseau de malheur, ironie du bonheur.
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2. |
Le Camp Des Fous
02:10
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Hier déjà, tes souvenirs ne laissaient aucune trace.
Tu ne ris plus, de toi et de tes frasques d’alors.
Oh tu verras quand tout fout le camp,
Tu t’en iras pour le camp des fous.
Tu n’en peux plus, de ces jeux qui mettent en joue ton «Je».
Tu n’iras pas, à tes funérailles qui ont déjà pris le train.
Oh tu verras quand tout fout le camp,
Tu t’en iras pour le camp des fous.
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3. |
KB
05:11
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Elle, on l’appelait KB.
Rien à voir avec une icône dorée.
Il, on ne l’appelait plus, passé buvard amnésique.
Son nom avait disparu, cargo à la fin tragique.
C’est «il» qu’elle débite,
C’est «elle» qui l’débite,
Cette île kill l’habite,
Enfin... Enfin...
Elle, quelque peu trépigne, à réviser le fil de l’histoire.
Il, sur la terre déserte, plus jamais l’organe alerte.
C’est «il» qu’elle débite,
C’est «elle» qui l’débite,
Cette île kill l’habite,
Enfin... Enfin...
Sa tête souriante dans l’formol, couronne de fleurs,
Encore la queue entre les dents, couronne de fleurs,
Une étiquette qui s’décolle, «À ma KB»...
Une étiquette qui s’décolle, «À ma KB»...
C’est «il» qu’elle débite,
C’est «elle» qui l’débite,
Cette île kill l’habite,
Enfin... Enfin...
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4. |
Ma Peau
03:25
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Tu finiras par m’avoir,
Me faire mettre un genou à terre.
Tu finiras par me faire croire,
Que c’est moi qui donne les coups.
Tu finiras par avoir ma peau.
Je pleurerai à tes pieds,
Je m’endormirai près de toi.
Ne connaissant le plaisir,
Que du bout des doigts.
Tu finiras par avoir ma peau.
Enlacé dans tes lacets,
Dans tes lacets de mal aimé.
Rien ne te sauvera,
À part peut-être toi.
Tu finiras par avoir ma peau.
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5. |
Funky Binch
03:34
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J’décapitule une binch,
Une gueuse qui roucoule,
En fond de gorge déployée,
Oh yeah !
Décapsulation d’une blonde ambrée,
Qui très mousse, oh ouais !
Qui très mousse par dessus bord,
Sous dock.
It’s gonna be hier !
Laisse couler be noose !
Dérotation de l’étiquette,
Qui m’questionne «Est-elle hic» ?
Ethylène ?
J’amertume blanche blond’ass,
Qui cul sec esquisse une danse,
Cadavérique.
It’s gonna be hier !
Laisse couler be noose !
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6. |
Rien Ne M'Atteint
04:17
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J’ai fait le tour de tout, J’ai fait le tour des mondes,
En tournant autour des pôles, En tournant autour des pôles.
J’ai fait le tour de nous, J’ai fait le tour de toi,
Sans tourner autour du pot, Sans tourner autour du pot.
Je n’ai jamais rien appris, sur moi.
J’ai fait le tour du quartier, J’ai fait la tournée des bars,
Bien sûr j’ai payé la mienne,
Mais je n’ai jamais rien appris, sur moi.
J’ai pris tous les raccourcis, Évité les péages,
Emprunté toutes les diagonales,
Mais je n’ai jamais rien appris, sur moi.
Rien ne m’atteint, rien ne m’atteint, non.
Rien ne m’atteint, rien ne m’atteint, non.
J’ai tout enlacé, Oté tous les lacets,
Sans s’embarrasser,
Mais je n’ai jamais rien appris, sur moi.
Envolés les doutes, Gommés les pointillés,
Ecrasés tous les contrastes,
Et ne jamais rien apprendre, sur soi.
Rien ne m’atteint, rien ne m’atteint, non.
Rien ne m’atteint, rien ne m’atteint, non.
Rien, je n’ai rien, rien appris sur moi.
Rien ne m’atteint, non.
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7. |
Sorcellerie
03:39
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Esprit singe dans un corps sain, Prit le sein dans le corsage.
La corsaire à 100%, Massait, ce, sous les coussins.
Tous ces porcins amassés, Amusant les passants sales,
Qu’elle assénait de «Pur-sangs, C’est purement sentimental !».
Esprit sain dans un corps singe, Masque en cire de triste saint.
La corsaire ainsi déguisée, Saisissante de sagesse,
Pensait à un sacrifice. Ceci serait son sacerdoce :
Saignante panse de sangsue, Sargasse, ossements, et sauce acide.
La corsaire, si lascivement, Bénéficiait d’un émissaire,
Salivant si massivement, Sifflant ceci de concert.
Esprit sain dans un corps sain, Amusant soudainement,
La corsaire acidulée, Redessinait son servant.
Grâce à une scie trempée, Dans une bassine souillée,
Savant brassage de mélasse, Et d’une tasse de sorcellerie.
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8. |
Basic Einstein
04:52
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Vide, la tête vide, Vivement que je l’emplisse.
Avide, de l’écran luminescent, Du dernier épisode du vice
De ma voisine et son amant.
Pleine, la tête pleine, Alors ce soir j’évacue.
Je ne change plus de chaîne, Devant la caméra du coin d’la rue,
Mon voisin sort des poubelles.
Je n’suis pas, tous les mois,
Dans les jour... naux.
Je n’suis pas, tous les jours,
...moi.
Mise à mal, et mal de tête, Heureux dans mon canapé,
De voir que l’on fait la fête, Sur mon écran aux coins carrés.
Et mes voisins ? J’en sais rien.
Toujours seul en tête à tête, Les yeux bombardés d’électrons.
Je décroche plus, j’m’entête, Faudrait la quitter pour de bon.
Mais zou, mais où ?... la télé commande.
Je n’suis pas, tous les mois,
Dans les jour... naux.
Je n’suis pas, tous les jours,
...moi.
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